L’orage éclate, enfin, un peu. [Res à mon Roméo <3 ]

Kaylie n’en revenait pas, elle qui avait l’intention de passé une agréable soirée dans les bras d’un garçon, Abriel venait de le faire sortir de leur appartement comme un mal propre, un peu comme un grand frère qui refuse que sa petite sœur fréquente des garçons. Une fois la porte refermait, Kaylie se tourna vers Abriel avec un air furieux, comment pouvait-il se permettre ? Ce n’était que des ‘amis’ si on pouvait appeler ça ainsi. Elle ne se serait JAMAIS permit de mettre a la porte une fille qu’il aurait ramené, mais il n’en faisait qu’a sa tête comme toujours. Elle s’approcha de lui, l’index qui le désignait. Un air furieux, et ses yeux envoyés des éclairs à Abriel.

« Comment oses-tu ? »

C’était le genre de choses qui fallait éviter avec Kaylie, elle avait eu besoin de présence masculine ce soir, je ne vous dévoilerais pas les détails, certaines personnes risqueraient d’être trop choqué par ses propos autrement. Abriel reculait parfois quand Kaylie s’approchait de lui, comme si il avait peur que la jeune femme l’étrangle, l’égorge, ou d’une autre manière encore plus barbare, et cru, digne des films d’horreur de Tarantino. Elle abaissa son bras, et se retourna, dos à Abriel. Elle l’éloigna un peu, puis se retourna à nouveau. C’était surement la première fois qu’Abriel l’a voyait dans un état pareil.

« Ne refait plus jamais ça, tu m’as comprise. »

Elle poussa un grognement, en fronçant les sourcils, toujours en regardant Abriel. Un vrai crétin. Si elle agissait comme lui, elle ne se gênerait pas la prochaine fois ou il allait ramener une fille.

[C'est tellement nul, je suis désolée. L’orage éclate, enfin, un peu. [Res à mon Roméo <3 ] 873998

L’orage éclate, enfin, un peu. [Res à mon Roméo <3 ] 873998

]

Abriel était tranquillement installé sur son énorme pouf, vous savez, cette chose réellement magnifique dans le magasin mais qui devins une véritable masse une fois qu'il est passé entre les mains d'Abriel (ou plutôt sous ses fesses ). Bref, Abriel était bien dans son caleçon Calvin Klein, sa vieille épave et une quelconque émission télévisée.

Bref, le garçon était tranquillement en train de se réveiller, parce qu'évidement, à l'heure où tout le monde se couche Monsieur le digne descendant des Von Lesden ne fait que se réveiller tranquillement et immerger de son doux sommeil.

Clic, clac, cliiic.

Ce bruit c'était la porte qu'on ouvre, ce qui voulait dire que sa douce Kay, sa petite Lilie, sa chérie de colocataire. Même quand vous êtes encore en train d'immerger le fait de savoir que dans quelques micro secondes vous allez pouvoir enfin revoir Kaylie Sinclair ça vous donnez la joie de vivre. Bref, Kaylie était toute souriante, elle illuminait la piéce et...

Qui était cet abruti mal fagoté qui bavait comme un gamin en reluquant le posterieur de SA Kaylie à lui?

Abriel, d'habitude bon joueur et très copain-copain avec tout le monde, ne put s'empêcher de se lever d'un bond et se ruer vers ce nunuche à la langue pendante et de le mettre à la porte sans la moindre délicatesse... evidement.

*

- Ma chérie, je sais bien que je n'aurais pas du, Darling je ne peut pas, tu... Kay, ma petite Lilie que j'aime, s'il te plait, pardonne moi... Il ne te meritais pas ... Un garçon qui porte de vieilles boots pleines de crasse n'est pas un homme pour toi... Et puis il était tout jeune... Il bavait en te reluquant ... S'il te plait ouvre moi... Sinon je me mets à chanter!

A ce moment Aby était posté derrière la porte verrouillée de la chambre de sa petite perle précieuse... Il s'était carrément agenouillé contre la porte en bois, il la suppliait à genoux même si elle ne pouvait pas le voir... juste pour la forme quoi.

Kay était tellement énervée contre le jeune garçon qu’elle était partie s’enfermer dans sa chambre, en écoutant a peine les dire d’Abriel. Qui utilisait sa salive inutilement. Elle ne pensait pas qu’il aurait pu réagir ainsi, après tout, il n’avait pas le droit de faire ça, elle voyait qui elle voulait, quand elle le voulait. Elle ne disait strictement rien quand elle devait subir les ébats amoureux de son colocataire qui avait une mine hébété chaque lendemain de nuit d’amour – si on pouvait appeler ça ainsi –. Elle était parfaitement remonter contre lui, mais, malgré tout, elle gardait une oreille ouverte au discours d’Abriel qui était derrière la porte de la jeune femme, entrain de la supplier. Quand elle entendit Abriel par la suite, surtout quand il lui dit que si elle n’ouvrait pas, il se mettrait à chanter, pour éviter le carnage, elle se releva et ouvrit sa porte en relookant Abriel d’un air mauvais.

« Si tu te met à chanter, je te tue ! Capiche ? »

Alors qu’Abriel s’était retourné vers la seule femme, elle se dégagea, et parti dans la cuisine, comme si de rien était, pour se chercher un verre d’eau. Elle qui avait souhaité que sa soirée soit brillante, voir hot, le tout était rater. Elle revint vers Abriel, puis, comme pour se venger, elle lui lança son verre d’eau a la figure.

« Tu l’a mérité. »

Elle lui tira la langue, avec son petit air enfantin qui l’a rendait si jolie, puis, elle repartit dans le salon comme si de rien était en posant son verre d’eau – vide – sur la table basse. Elle s’était vengée, et maintenant, elle pourrait dormir sur ses deux oreilles. Après tout, Abriel l’avait PARFAITEMENT mérité. Il n’avait pas à ‘mettre dehors’ l’invité de Kay, que la chose lui plaise ou non. Elle se doutait qu’il y aurait un revirement de situation après le verre d’eau que venait de prendre Abriel, soit il lui baiserait les mains, soit il allait s’énerver, c’était un classique chez lui, il était parfois trop prévisible, mais même si Kay avait l’air remonter contre lui, elle adorait ce garçon, enfin, si adorer était un mot approprié à l’attitude qu’ils avaient l’un envers l’autre.